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La maladie de Parkinson est la 2e maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Plusieurs signes caractérisent cette pathologie qui est aussi la 2e cause de handicap moteur chez l’adulte après les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
La maladie de Parkinson se caractérise par la disparition progressive de certains neurones, occasionnant une baisse de la production de dopamine dans une région du cerveau essentielle au contrôle des mouvements. Cette pathologie touche ainsi principalement les fonctions motrices.
17 % des malades ont moins de 50 ans |
58 ans C’est l’âge moyen auquel le diagnostic est posé |
Ce n’est donc pas une maladie qui concerne les gens âgés comme de nombreuses personnes le pensent.
Des symptômes caractéristiques mais variables
Les symptômes de la maladie de Parkinson sont clairement identifiables. Ils varient toutefois d’une personne à une autre. Les troubles moteurs se manifestent par :
- la difficulté à initier un mouvement (akinésie) ;
- le ralentissement des gestes ;
- une écriture de plus en plus petite et difficile (micrographie) ;
- la rigidité des membres, bras ou jambe (hypertonie) ;
- des tremblements caractéristiques qui apparaissent au repos, lorsque les muscles sont relâchés, de façon plutôt asymétrique (c’est-à-dire d’un seul côté du corps).
Cette maladie s’exprime également par des symptômes non moteurs souvent invalidants : fatigue intense, crampes, fourmillements, constipation, chute de tension à l’occasion d’une levée trop brusque, sueurs et salivations abondantes, problèmes de concentration, anxiété, déprime, irritabilité, troubles du sommeil, perte de l’odorat, baisse de la voix, problèmes de déglutition et d’élocution. Le plus souvent, des douleurs musculaires sont présentes dès le début de la maladie.
Être attentif aux premiers signes
Avant que le diagnostic ne soit posé, des signes avant-coureurs de la maladie de Parkinson peuvent apparaître. Ils sont souvent assez discrets. Il s’agit de fatigabilité et de difficulté à se concentrer ou d’une certaine lenteur dans la réalisation des tâches quotidiennes. Un état dépressif peut aussi être constaté.
En général, les premiers signes de la maladie sont des symptômes non moteurs. Puis les premiers symptômes moteurs arrivent progressivement. La micrographie apparaît la plupart du temps avant les autres manifestations de la maladie. Mais les personnes concernées ou l’entourage le remarquent rarement.
Trouver une explication aux symptômes
L’apparition de ces signes doit amener à consulter le médecin traitant. Il orientera le patient vers un neurologue pour confirmation et mise en route d’un premier traitement.
Le diagnostic a pour objectif d’écarter d’autres explications possibles aux symptômes constatés et de préciser s’il s’agit d’une maladie de Parkinson proprement dite ou d’un autre syndrome parkinsonien plus complexe. Dans le cas où les symptômes ne sont pas tout à fait caractéristiques ou très discrets, l’imagerie médicale (IRM, scintigraphie cérébrale) peut être utile pour écarter d’autres maladies.
Le premier critère pour poser le diagnostic de maladie de Parkinson est la présence de deux au moins des trois symptômes majeurs de la maladie : la lenteur à initier les mouvements, une raideur musculaire spécifique et le tremblement au repos. Le fait que les symptômes se manifestent surtout d’un seul côté du corps est assez caractéristique de cette pathologie (manifestations asymétriques).