Les 9 idées reçues sur la maladie de Parkinson :
- Idée reçue 1 : Parkinson est une maladie de personnes âgées.
- Idée reçue 2 : La maladie de Parkinson ne se soigne pas.
- Idée reçue 3 : Les personnes atteintes de Parkinson tremblent forcément.
- Idée reçue 4 : Parkinson est une maladie rare.
- Idée reçue 5 : Les malades atteints de Parkinson ne peuvent pas travailler.
- Idée reçue 6 : Comme Alzheimer, Parkinson s’accompagne d’une déficience cognitive.
- Idée reçue 7 : Les malades Parkinson ne doivent pas faire de sport.
- Idée reçue 8 : L’opération permet de guérir de la maladie de Parkinson.
- Idée reçue 9 : Les malades se laissent aller.
Beaucoup de personnes atteintes de Parkinson souffrent du regard posé sur eux. La Journée mondiale de la maladie de Parkinson est l’occasion de battre en brèche neuf idées reçues qui entourent la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après Alzheimer.
Idée reçue 1 : Parkinson est une maladie de personnes âgées.
FAUX ! Une fois sur deux, la maladie est diagnostiquée avant 60 ans ! L’âge moyen du diagnostic ? 58 ans. Environ 17% des malades ont moins de 50 ans. En revanche, la maladie progresse avec le vieillissement du cerveau, et les symptômes deviennent plus importants aux alentours de 70 ans.
Idée reçue 2 : La maladie de Parkinson ne se soigne pas.
FAUX/VRAI ! Il n’existe pas de traitement pour guérir de la maladie. Mais des médicaments permettent de freiner son évolution et d’atténuer les symptômes, en particulier en début de maladie. Seul bémol, ces traitements thérapeutiques ont une efficacité limitée dans le temps.
Idée reçue 3 : Les personnes atteintes de Parkinson tremblent forcément.
FAUX ! Le tremblement est l’un des symptômes de Parkinson. Mais il n’est pas systématique. Deux patients sur trois tremblent au moment du diagnostic ou au cours de la maladie. Mais certains patients ne trembleront jamais. D’autres symptômes sont révélateurs de la maladie : raideur musculaire, maladresse et lenteur gestuelle, humeur dépressive ou difficultés à marcher.
Idée reçue 4 : Parkinson est une maladie rare.
FAUX ! En France, 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, soit près de trois nouveaux malades par heure. Environ 200 000 personnes sont atteintes de Parkinson, deuxième pathologie neurologique la plus fréquente après Alzheimer. C’est la deuxième cause de handicap moteur chez l’adulte, après l’AVC.
Idée reçue 5 : Les malades atteints de Parkinson ne peuvent pas travailler.
FAUX ! Près d’un malade actif sur deux continue de travailler malgré son Parkinson. Le travail doit parfois être adapté en fonction de la sévérité de la pathologie, de l’évolution des symptômes et de l’efficacité des traitements.
Idée reçue 6 : Comme Alzheimer, Parkinson s’accompagne d’une déficience cognitive.
FAUX ! L’association France Parkinson rappelle que la maladie de Parkinson n’entraîne pas, ou très rarement, de troubles psychiques tels que la détérioration des fonctions intellectuelles, comme pour Alzheimer. En termes cognitifs, la maladie diminue la capacité de concentration : un malade aura plus de difficultés à faire plusieurs « choses » en même temps. Parfois, les prises de décision sont difficiles.
Idée reçue 7 : Les malades Parkinson ne doivent pas faire de sport.
FAUX ! Au contraire, il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière. Le vélo, la marche ou le tai-chi peuvent avoir un effet positif sur la motricité et l’équilibre du patient.
Idée reçue 8 : L’opération permet de guérir de la maladie de Parkinson.
VRAI & FAUX ! L’opération chirurgicale – ou neurostimulation – consiste à implanter des électrodes dans le cerveau. Elle n’est envisageable que sur 5 à 10% des malades. La maladie continue.
Idée reçue 9 : Les malades se laissent aller.
FAUX ! L’annonce d’une maladie chronique et incurable peut provoquer un choc pour les patients. Mais il est également établi que certains troubles psychologiques sont liés à la maladie de Parkinson. La dépression est d’ailleurs considérée comme un symptôme de Parkinson. Le déficit en dopamine qui caractérise la maladie entraîne un déséquilibre émotionnel, empêchant le patient de profiter des joies qu’il pourrait normalement éprouver. Certains troubles du comportement sont liés à la prise de certains des traitements.
Sources : www.franceparkinson.fr