5 conseils pour pour préserver sa mobilité :
Le vieillissement s’accompagne d’une diminution des capacités motrices et de la dextérité. Pourtant, des gestes simples et des habitudes faciles à acquérir peuvent vous permettre de les entretenir et de garder votre autonomie plus longtemps. Comment bouger plus facilement et retarder les premiers signes de la dépendance ? Mode d’emploi d’une mobilité préservée en 5 points clés.
Conseil n° 1
Chaque jour, ne perdez pas une occasion de bouger !
- Préférez l’escalier à l’ascenseur.
- Descendez du métro, du bus ou du tramway une station plus tôt pour terminer votre trajet en marchant.
- Allez faire vos courses à pied ou à vélo chaque fois que c’est possible.
- Si vous le pouvez, jardinez (creuser, s’accroupir ou planter encourage les mouvements moteurs et développe la force musculaire et l’agilité).
Vos articulations douloureuses limitent votre mobilité ?
Dès le matin, appliquez une source de chaleur pour vous soulager. Le soir, en revanche, utilisez une poche de glace (ou un sachet de légumes surgelés !). Posée pendant 20 minutes sur la zone douloureuse, elle agira comme un antalgique naturel et diminuera le gonflement.
Une fois la crise passée, préférez des activités sollicitant peu les articulations comme la marche ou le vélo.
Conseil n° 2
Conservez votre agilité en jouant, en bricolant…
Réalisez des activités qui développent votre motricité fine et votre vivacité d’esprit.
- Inscrivez-vous dans un club pour jouer à des jeux de société, aux échecs, aux cartes…
- Si vous gardez vos petits-enfants, jouez avec eux.
- Tricotez, brodez…
- Faites des petits travaux de bricolage.
- Pratiquez des activités artistiques (dessin, poterie, scrapbooking, etc.).
- Surfez sur Internet, écrivez des mails.
Conseil n° 3
Pratiquez une activité physique
Vous pouvez l’effectuer dans le cadre de séances dédiées ou profiter de la vie de tous les jours pour la réaliser. Seule condition pour pouvoir l’ajouter au compteur de vos dépenses : faire quotidiennement 30 minutes d’une activité d’intensité modérée à élevée.
Une règle simple pour savoir à quelle intensité pratiquer vos exercices : vous devez pouvoir tenir une conversation pendant l’effort. Si vous parlez difficilement, l’activité est d’intensité élevée ; voire très élevée s’il vous impossible de discuter. Ce niveau de difficulté nécessite que vous soyez bien entraîné.
image yoga
Vous ne savez pas si l’activité choisie est adaptée à votre condition physique ? Demandez conseil à votre médecin et retrouvez quelques repères dans notre article Activité physique : bien doser ses efforts. Vous cherchez une activité qui vous plaît ? Consultez notre article Sport et activité physique : pour bien vieillir… bougez ! |
Conseil n° 4
Chassez la sédentarité
Faire une activité physique ne suffit pas pour préserver votre santé. Il faut aussi diminuer le plus possible le temps passé assis ou allongé. Pour y arriver plus facilement, suivez notre conseil n° 1 et saisissez toute occasion de bouger chez vous (ménage, bricolage, cuisine…). Si vous devez rester assis longtemps, levez-vous toutes les 2 heures minimum durant au moins 5 minutes. Vous pouvez, par exemple, téléphoner en marchant dans la pièce, faire un peu de rangement, sortir faire quelques pas…
Conseil n° 5
Démarrez doucement
Inutile de partir bille en tête si vous n’avez pas été actif depuis longtemps. Évitez également d’augmenter trop rapidement la difficulté de vos exercices. Si vous ne respectez pas ces règles simples, vous risquez de chuter, de vous blesser ou d’avoir un ennui de santé.
Voici quelques pistes pour reprendre une activité et rester motivé.
- Faites vérifier votre condition physique lors d’un bilan santé gratuit.
- Suivez un programme de réentraînement à l’effort.
- Adhérez à un club dont les animateurs connaissent bien les problématiques des seniors.
- Fixez-vous des objectifs dont vous augmenterez la difficulté progressivement.
D’autres conseils pour démarrer en douceur ? Lisez notre article Sport et activité physique : pour bien vieillir… bougez ! |