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Les médicaments ne constituent pas la seule alternative pour limiter la progression des symptômes de cette maladie neurodégénérative et irréversible.
La maladie de Parkinson touche 200 000 personnes en France. Chaque année, environ 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués. L’âge moyen des malades lors du premier diagnostic ? 58 ans. Parmi les symptômes majeurs figurent la lenteur des mouvements, les tremblements au repos, la raideur musculaire. D’autres symptômes peuvent également apparaître : fatigue, apathie, troubles en tout genre (motricité, équilibre, sommeil, écriture, etc.).
Traitement thérapeutique
On ne guérit pas, aujourd’hui, de la maladie de Parkinson. Mais de nombreux médicaments aident à contrôler les symptômes. Des effets indésirables sont fréquemment provoqués par les traitements (en savoir plus avec France Parkinson). Généralement après cinq à dix ans, le traitement reste efficace mais de manière discontinue.
Activités sportives
Trop souvent, les personnes atteintes de Parkinson laissent le sport de côté, en raison de la fatigue, des raideurs musculaires. Dommage car de nombreuses études scientifiques démontrent qu’une activité physique – marche, jardinage, natation, vélo, tai-chi, yoga – est une alliée précieuse. Faire de l’exercice entretient la souplesse, le sens de l’équilibre, la musculature et densité des os. Le sport lutte contre la dépression, le stress, l’isolement. Des études laissent aussi supposer que l’efficacité des traitements pourrait être améliorée et le fonctionnement du système dopaminergique défaillant (en cause dans la maladie de Parkinson) optimisé.
La chirurgie
Le traitement chirurgical, appelé stimulation cérébrale profonde (SCP), est réservé aux 5 à 10% des malades de Parkinson, ceux qui souffrent d’une forme grave de la maladie. Le principe ? Des électrodes sont implantées dans les deux noyaux subthalamiques (aires du cerveau associées à la motricité). Les stimulations électriques vont réguler l’activité excessive des neurones qui subsistent.
La rééducation physique et orthophonique
La rééducation avec un kinésithérapeute ou un ergothérapeute favorise le maintien de l’autonomie. La rééducation orthophonique permet de prévenir ou corriger les difficultés à parler, la diminution de l’expression faciale, les troubles de la déglutition ainsi que les troubles de l’écriture. Des cures thermales et des stages de rééducation spécialisés peuvent aussi être utiles.
L’alimentation
Sur le site de France Parkinson, Claire Trémolières diététicienne nutritionniste à l’hôpital Henri-Mondor, service de neurologie, explique que « le rôle de l’alimentation chez les patients atteints de la maladie de Parkinson est primordial. Son impact est souvent pris en compte tardivement, alors qu’une perte de poids importante ou d’autres complications ont déjà modifié la qualité de vie du patient. Il est donc essentiel de bien accompagner le malade pour limiter les éventuels problèmes inhérents à la maladie et à ses traitements, comme une perte de poids due à la dénutrition, la constipation ou les troubles de la déglutition ». La caféine pourrait aussi améliorer certains symptômes de la maladie de Parkinson, notamment les tremblements, ainsi que le fonctionnement des médicaments (en particulier chez les hommes).
Source : www.franceparkinson.fr
Cet article en synthèse . La maladie de Parkinson, qui touche 25 000 nouvelles personnes chaque année, est une maladie évolutive et irréversible. . Les traitements médicamenteux ne constituent pas la seule option pour atténuer les symptômes. . Sport, rééducation physique et orthophonique, chirurgie pour les cas les plus graves, alimentation sont aussi des facteurs pour améliorer la vie quotidienne des patients. |